• Troncs majestueux
    Ecorce peau d'éléphant,
    Ecorchures verticales
    Promesses d'amour cicatrisées
    Branches doigtées
    La forêt de baobabs
    Implore le ciel
    Daour Wade

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  • Hier, des vandales ont jeté de la bouse de vache, des œufs pourris et que sais-je encore sur le domicile de l'ancien Premier Ministre du Sénégal...Idrissa seck situé au PointE à Dakar Sénégal.
    De grâce même si vous n'aimez pas l'homme, respectez au moins le symbole. Toutes nos ex personnalités ayant exercé de hautes fonctions à la tête de notre pays sont des symbole et à ce titre ne les désacralisons pas.
    Son Ecxcellence Maître Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal est un homme de cœur, un fervent croyant, juste et profondément humain, j'éspère seulement qu'il fera tout pour faire rechercher et châtier les coupables de ce délit et aussi de tous les autres.. Notre pays le Sénégal a besoin de la PAIX SOCIALE


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  • LE CLOCHARD DE NEWARK

    Une pancarte publicitaire qui marche ? Je dois rêver, même aux Etats Unis. C'est un robot peut être. Non, ce n'est pas un robot.

    Je regardais plus en détail. Cette démarche là , n'est pas celle d'un robot. C'est bien un individu qui ui a bien failli me fourvoyer à le prendre pour une image publicitaire peinte sur du bois et découpée.

    C'était un individu sans âge, vêtu d'habits sales, le visage crasseux et visiblement affamé qui se tenait debout sur le trottoir, une pancarte à la main.

    Le sentiment qui m'envahit, était celui de pitiè, celle là même que j'éprouve quand à l'arrêt de feux de circulation au Sénégal je vois
    des mendiants et les talibés tendre leurs sébiles.

    Mais ici, nous étions aux Etats-Unis d'Amérique, un pays où la mendicité est interdite, donc celui que je venais de voir ne devait
    point être un mendiant.
    Cependant en lisant la pancarte qu'il tenait dans sa main et qu'il offrait à la vue des passants, on comprenait que c'était quelqu'un qui était visiblement dans le besoin. En effet on pouvait y lire ceci :
    “ I don't drink, I don't use drugs, I don't steal, HELP ME “
    “ Je ne bois pas, je ne me drogue pas, je ne vole pas, AIDEZ MOI “.
    Je n'ai vu personne parmi les passants s'arrêter pour lui donner quelque chose. Je ne lui ai rien donné non plus.
    Le bruit des voitures, mêlé au vacarme de la ville qui semblait haleter avait comme qui dirait couvert d'un manteau de discrétion
    la souffrance publique de cet homme déchu, réduit à mendier sa pitance.
    Lorsque j'arrivai à sa hauteur, je découvris que l'homme à la pancarte était un noir.
    Maam Daour WADE


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  • L'ESPRIT HUMAIN
    L'esprit, est de l'avis des chercheurs, le trait fondamental qui différencie le genre humain de l'animal. L'esprit humain est fabuleux et a permis au genre humain de faire d'énormes progrès depuis son apparition sur Terre.

    Qu'en est – il des animaux ? Depuis la nuit des temps rien n'a changé pour eux. Ils habitent toujours dans leurs gîtes trous ou tanières. Si un membre du groupe des humains ne les en déloge, pour leur trouver un nouvel environnement, les animaux continuent de vivre de la même manière qu'il y a des milliers d'années auparavent. Pour une personne qui n'a pas beaucoup d'esprit on entend dire :”C'est un bœuf”, pour un têtu ; “C'est un âne”etc...Quand par moquerie on assimile une personne à un animal, elle est amenée à entrer en colère.

    C'est quoi l'esprit humain ? En tout cas, il ne faut pas confondre l'esprit qui est immatériel avec le cerveau qui est concret et palpable. Même si la représentation abstraite de l'esprit est un possible, parlons plutôt de sa manifestation qui a lieu à l'intérieur de notre cerveau. Manifestation, le mot est lâché.“ Seul l'ESPRIT nous dit Antoine de St Exupéry qui souffle sue la Glaise, peut créer L'HOMME” – (Terre des Hommes).

    Quand une personne se met à penser, c'est dans sa tête que se manifeste l'objet de sa pensée. Certainement que des mécanismes complexes entrent ici en jeu, dans le boîtier où loge le cerveau, qui créent des représentations matérialisées virtuellement et permettant la dynamique de la pensée en cours enclenchée.

    D'une pensée logique, et claire,”Leer” les Wolofs disent qu'elle est limpide (sédimentée, reposée)”Teey”comparant l'esprit à de l'eau lorsque le produit de la pensée est évidente, compréhensible et accepté (obéissant aux normes du groupe). Quand ce produit est confus, les qualificatifs de trouble, confus, inextricable, incompréhensible (contraire aux normes du groupe) “Nëx”s'appliquent toujours selon les Wolofs.

    Lorque survient chez une personne une incapacité involontaire de mettre en branle le mécanisme de fonctionnement d'une pensée claire, le résultat est à l'image de la pensée décousue qui en résulte, pouvant empirer au point de devenir un obstacle insurmontable dans la communication avec les membres de son groupe.

    C'est alors que l'on entend dire “ Il n'est pas bien portant, je le plains, son esprit n'est pas caillé ou son esprit n'est pas au meilleur de sa forme ou plus directement, il est fou.” En ces moments là, le cerveau de la personne concerné, le siège de sa pensée a une affection qui en entrave le fonctionnement normal. Les origines de dysfonctionnement doivent être certainement diverses et seuls les spécialistes du champ médical sont à même de les étudier et d'en determiner éventuellement les causes. Et les Wolof de dire : “ Quand une personne ne manifeste pas de nausée (xel muy teey), son esprit est trouble. C'est ainsi qu'un malade mental est à même de manger goûlument et avec délices des aliments avariés et qui sentent mauvais à mille lieux à la ronde. S'il s'était agit d'une personne saine d'esprit, l'odeur nauséabonde la découragerait. Si d'aventure elle persistait en se bouchant les narines pour ne pas en sentir l'odeur, son ventre se rétracterait, elle aurait la nausée et vomirait l'aliment en question.

    En vérité, le cerveau fait la personne et détermine la manière de fonctionner de son esprit pour lequel tout manque constitue un sérieux handicap. Le plus étonnant, c'est que chacun croit avoir plus d'esprit que tous les autres. Et le Wofol d'ajouter :” Su xel doon jaay dina lamb ndax kune yaakaar na ni am na ko”(Si l'esprit était mis aux enchères, il n'y aurait pas d'acheteurs car chacun est convaincu qu'il en a)

    Le savon ne fait que s'user en essayant de se laver et par conséquent l'esprit a beau entreprendre de fouiner pour se mieux connaître, il restera toujours un coin inexploré.

    Nous terminerons par ces paroles du Wolof:” Dof amul, muusin a wuute” (Il n'y a point de fou, ce sont les formes d'intelligence qui diffèrent)
    Extrait traduit de “Xelum Nit“ de l'ouvrage Wolof “Goj Yu Jaxasoo” de Maam Daour Wade du 12 Août 1995

    * Je suis heureux d'apprendre que deux chercheurs Américains ont obtenu le Prix Nobel pour leurs travaux sur les récepteurs aux odeurs et l'organisation du système olfactif.:
    “Le prix Nobel 2004 de Physiologie et de Médecine a été attribué conjointement aujourd'hui à Richard Axel et Linda B. Buck pour leurs travaux sur les récepteurs aux odeurs et l'organisation du système olfactif. “Ces deux chercheurs américains ont décrit une ‘'très large famille d'environ un millier de gènes de récepteurs olfactifs'', précise l'Assemblée de l'Institut Karolinska de Stockholm. Ils ont ensuite largement contribué à la clarification des mécanismes de l'odorat, ‘'du niveau moléculaire à l'organisation des cellules''. Richard Axel, né en 1946, est chercheur au Howard Hughes Medical Institute de Columbia, à New York. Linda B. Buck, née en 1947, travaille au Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle(Extrait du Net Vendredi 3 octobre 2004 - 12h08)

    Maam Daour Wade
    Ecrivain-Cinéaste-Conteur

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  • LAISSEZ CIRCULER

    Il s'agit de jeter un éclairage sur un phénomène qui a commencé depuis la nuit des temps de l'humanité et qui continuera à s'accentuer d'années en année : L'immigration.

    L'immigration est un phénomène propre à tous les êtres vivants. De temps à autres, les oiseaux migrent d'un continent à un autre pour de meilleures conditions de vie et pour une période déterminée. Les animaux en font de même.A des époques précises de l'année, ils quittent un endroit donné pour aller à un autre, y passer une saison de leur vie. Les oiseaux et les animaux mus par l'instinct de conservation de leurs espèces, inscrit dans leur code génétique, n'ont cure des frontières artificielles dressées par les humains et émigrent, le moment venu sans passeports ni visas !

    Le même instinct de conservation qui pousse les oiseaux et les animaux à partir sous d'autres cieux plus cléments, pousse aussi des êtres humains à vouloir changer de pays ou de continent
    Et voila que des procédures mises en place par des humains, supposés être des intelligences supérieures, barrent la route à ceux qui à l'image de ces oiseaux migrateurs, voudraient juste partir, le temps d'échapper aux rigueurs du climat, aux difficultés économiques.
    Que non lui rétorque t-on de l'autre côté en leur montrant une liste de préalables auxquels, ils ne peuvent satisfaire.

    D'un côté les gouvernants acceptent que des oiseaux ou des animaux viennent séjourner dans leurs pays pour une saison en leur aménageant même des parcs d'acceuils où ils sont protégés des chasseurs au moment où la même faveur est refusée à des êtres humains. Les hommes sont -ils tombés sur la tête ? Il est grand temps de trouver une solution à ce problème pour le plus grand bien de l'humanité entière par une relecture des rapports entre les humains, à la lumière des drames liés à l'émigration.
    Décidément, une humanisation de l'émigration s'impose à l'échelle planétaire.

    Nous voyons combien est frappant le parallèle entre les oiseaux, les animaux et les hommes dans le cadre du phénomène de la migration. Il existe des voies pour des solutions possibles pour que la Terre ne soit qu'un seul et même pays.
    C'est bien avant les indépendances Africaines que l'immigration, un phénomène du reste universel a commencé. Ces dernières années, il s'est intensifié à tel point qu'il n'est pas éxagéré de parler de déferlante migratoire. Que s'est-il passé ?
    Tout simplement les pays du Nord sont devenus beaucoup plus riches et les pays du Sud, sont devenus beaucoup plus pauvres.
    Des raisons mutiples expliquent au plan historique, économique et sociologique une telle fracture. Quoi qu'il en soit le fait est là, palpable et douleureux.
    Presque toutes les campagnes Africaines se vident de leurs bras valides qu'exigent la mise en valeur de projets viables de developpement pour les communautés où ne vivent que de vieilles personnes, des femmes et des enfants.
    Ce triste constat est symptomatique des comportements de populations en désarroi où les jeunes sont en butte au sous emploi et à la précarité de leurs conditions de vie;
    Dans le village global où nous vivons, les médias déversent des images d'un monde occidental opulent qui font miroiter un autre ailleurs meilleur. Chimères ou non, les jeunes n'en ont cure.
    Partir devient un objectif parfois secret ou affiché pour lequel toutes les énergies sont mobilisées
    L'essentiel est de monter "Yéeg"(Partir en Europe ou aux Usa). Désormais ils ne rêvent que d'Europe ou d'Amérique et cultivent l'illusion par l'habillement et le langage..
    Les départs donnent souvent lieu à des déchirements, des ruptures, des cassures et des renoncements difficiles.
    Atteindre l'eldorado est au prix de la vie et aucun d'entre eux ne réchignent à l'offrir sur les plateaux de la balance de l'aventure que sont le visa et le voyage
    Ils se font arnaquer par des démarcheurs en visas vereux qui les accrochent à leurs hameçons, de l'océan agité de leur rêve.
    Ils meurent de soif dans leur traversée du Sahara ou au détroit de Gibraltar où dans quelque autre cimetière marin avec le chavirement de leurs frêles embarcations.
    Ils peuvent aussi finir souvent leur parcours dans des camps d'internement tristement célèbre au Sud de l'Espagne, en France ou ailleurs.Certains en sont repartis pieds et poings liés dans les charters de la honte vers le Continent Africain. Il est vrai que l'on a commencé à civiliser les retours mais..
    Pour "les bienheureux "qui seront passés à travers les mille mailles des filets des services de l'immigration des pays européens, c'est presque "UN PARADIS" qui s'ouvre à eux. Ceux là se se disent qu'ils n'ont pas le droit d'échouer.

    Ils n'ont qu'un seul devoir: Réussir. Et ils appliqueront l'adage Wolof : "Tey ma am, mbaa ma dee, mbaa dootuma ñibbi !"(Maintenant, je réussirai ou je mourrai ou je ne retournerai plus jamais au pays !)
    Un immigré Africain interrogé sur Rfi disait : "Je préfère mon cadavre ici en Europe que moi vivant en Afrique" et il terminait par" Je mourirai en France !"
    Ainsi, la plupart d'entre eux, ne reculeront devant rien pour atteindre cet unique but qu'ils poursuivent : S'extirper définitivement de la misère en devenant riche.
    On verra alors plus d'un" innocent "au pays, se muter en véritable caîd pour ne pas être le dernier de sa génération, enfreignant le dicton Wolof :" Ku tukki ñaaw, fa nga dëkk, rafetoo fa !"(Qui voyage et devient vilain, n'était décidément pas joli dans son pays)
    Certains trouvent des boulots honnêtes qui auront vite fait de les placer côté finances, largement au dessus des gens du pays.
    Il s'agira pour certains de retourner dignement afin de montrer à ceux de leur communauté, les signes flagrants de leur réussite.
    Le retour au bercail de ces nouveaux riches qui somme toute ont beaucoup de mérite, pour s'être hissé dans l'échèlle sociale, fait de grands malheurs dans les rangs des jeunes de leurs générations et même bien au delà.
    Désormais les rêves de l'ailleurs de ces jeunes resté au pays est scellé à jamais dans le béton par ces immigrants en vacances bardés d'or, de liras ou de dollars.
    Ils seront d'ailleurs leurs empêcheurs de tourner en rond puisque les filles n'ont d'yeux que pour les immigrés quand il s'agit de mariage.
    Dans certaines localités de notre pays, les filles et leurs parents renvoient proprement tout garçon n'ayant pas de passeport avec plusieurs tampons de visas Shengen ou Usa et qui osent franchir le seuil de leur demeures.

    Mais ceux là qui"n'ont pas eu de chance", revenis au pays par charter, après un moment de répit, tentent toujous l'expérience du retour.
    Qui ne souvient au Sénégal de l'histoire tragique du jeune Bouna Wade qui avait voyagé dans le train d'atterissage d'un avion de ligne sur le trajet Dakar -Paris.
    Miraculeusement rescapé de ce voyage, le jeune Bouna Wade devait être proprement renvoyé au Sénégal malgrè les protestations des association de défenses des droits des immigrés.
    Il mourait broyé par le train d'atterissage d'un avion dans lequel il tentait de réitérer sa tentative. Triste fin pour un habitant du Sud dont le seul tort est d'être né sous les tropiques et de vouloir goûter aux délices des mets du banquet de l'Universel que l'on nous avait pourtant promis pour l'An 2000.
    Par les nuits d'hivernages, une bougie allumées de par sa claryé qui tranche les ténèbres nocturnes attirent les insectes
    qui viennent se griller les ailes et s'engluent dans la chaude cire fondue.
    Cela n'empêche que les insectes continuent de voler vers la bougie pour subir le même sort.
    N'est-ce pas étrange qu'il soit difficile pour un insecte d'apprendre sur les erreurs d'un autre insecte; Heureusement que nous ne sommes pas des insectes mais à nous voir agir, les insectes dans certains cas nous dépassent de loin de par leur organisation.
    Cela m'amène à nous poser la brûlante question : N'y a t-il vraîment rien à faire sur la question de l'immigration?
    Bien sûr que si ! Mais ce problème ne peut se résoudre qu'à l'échèlle planétaire.
    Il serait illusoire de vouloir cantonner des jeunes qui ont soif de vivre, dans une pauvreté et une misère qui perdurent.
    Tant que durera la fracture des richesses et des technologies entre le Nord et le Sud, les vagues migratoires continueront et s'accentueront, quelles que soient du reste les mesures prises dans le cadre de l'Union Européenne ou d'une quelconque autre organisation régulatrice de flux migratoire.
    Répartissons mieux les richesses pour prévenir une catastrophe d'une ampleur insoupçonnée dans l'immigration. Certes il y'a eu des morts d'Asiatiques dans des containers à Douvres, des centaines de naufragés et de milliers d'autres personnes en quête de mieux être, fuyant la misère ou la dictature.
    Cependant, la grande crise de l'immigration à venir, dépassera toutes les prévisions. Agissons ensemble avant qu'il ne soit trop tard.
    Le phénomène de l'immigration est une bombe à retardement qu'il faut s'atteler à désamorcer dès à présent. Sa déflagration risque d'être terrible pour l'humanité.
    Ma certitude est que : "Leegisii, fu làmb tëggé ci kow suuf, tëggéwul ci dëkkub kenn, kudul ci dëkkub Nit. Waruñoo tere kenn kuy Nit mu dem fa bëréji. Ubbiléen bunt yi , teggiléen kubbéer gi, cin laa ngi bax ak doole !"!" Les oppotunités qui s'offrent de par le monde appartiennent à l'humanité. Elles ne doivent être interdites à aucun être humain qui a envie de tenter sa chance ailleurs que dans son propre pays à cause des opportunités qu'il ou qu'elle y entrevoit.Gouvernants des pays riches, ouvrez vos frontières, enlevez les couvercles, les marmites sont en pleine ébullition.

    Maam Daour Wade
    Ecrivain-Cinéaste-Conteur

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